Obsolettrismes

Ville 2

Assez de ce placard profond a hauteur de grenier, de cette mythologie mentale propre aux espaces fermés. J ai tourné la clef deux fois sur elle meme et suit sortit tater avec une délectation souterraine ces instants premiers de ma liberté. A moi la ville et ses frontières imaginaires . A moi seul les murs de verre et les marées de béton. A moi les dédales du silence sous le soleil de minuit et les errances lassantes: j ai laissé derriere moi ce qui me liait encore aux miens, et a leurs règles abrutissantes.
Deja n'ai je pas encore passé le coin de ma rue que mes paumes palpitent de cette fuite en avant. J'esquive cette foule qui glisse a contresens de ma dérive joyeuse. quelques foulées et bientot je serai dans ces vides qu'offre la cité aux déshérités, cette part de gigantisme qu' elle dissimule en son sein, refuge des uns, chaos des autres.



15/01/2014
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